La tiédeur est venue après la forte fièvre Un peu cette amertume au cœur doux de l’amande La paix des sentiments et puis je me demande Ce qui a motivé pour quelques phrases mièvres Que s’embrase mon cœur comme pin ou genièvre.
C’est ainsi que je suis tout entier un moment Du feu de l’absolu je crois aimer toujours Pour des éternités qui durent quelques jours Ou quelques mois au mieux en cet embrasement Et pour vous tout un an, un record oui vraiment.
Vous fûtes tour à tour l’inconnue mystérieuse Celle qui me hantait, le jour la nuit, sans cesse Roturière d’un soir que je croyais princesse Ah nos vies se croisant ! La chose est si curieuse, Avec moi vous riiez, vous pourtant si sérieuse.
Avec moi vous avez retrouvé confiance, Je vous savais meurtrie après quelque blessure J’ai voulu vous donner cet ami qui rassure Et je fus celui là, en traité d’alliance Entre vous et puis moi, oh toute une ambiance.
J’ai, tant anticipé… prévu les lendemains, Tenté de vos chemins d’écarter tout obstacle Imaginé comment vous porter au pinacle Tresser votre pouvoir avec mes propres mains Ah que n’ais-je eu pour vous de pouvoirs surhumains ?
J’ai eu je le crois bien, une grande passion Plus que de l’amitié, oui bien plus je l’avoue Je ne sais ce qu’était ce sentiment pour vous S’il ne fut de l’amour il eut sa dimension Amour courtois au moins de deux cœurs en fusion.
Cette flamme chez vous se mua an flammèches Sachez le toutefois, je ne crois nullement Que se rompit en vous tout lien ou sentiment Mais s’apaisa le feu sans que rien ne l’empêche Comme une eau épuisée d’un torrent qui s’assèche.
Et moi qui vis ma vie de sentiments disjoins Un jour à la folie, adorant sans crédit Pour moins frémir, vibrer, quand l’autre s’attiédit, Je vous aime toujours, d’amitié, néanmoins Il est clair en mon cœur que je vous aime moins.