Avant on me disait que les justes bientôt, Seraient là parmi nous organisant l’été Et moi, déjà ouvert à ce temps, j’y étais Ça allait arriver, comme ça perfecto, Tout ça c’était bien sur, tout ça c’était flagrant, Ah que l’enfance est douce aux croyances des grands !
Et le temps a passé d’attente et de bonheur Oh Sais-tu, toi, comment est le chemin suivi Comment autour de vous et d’amour et de vie On chemine au futur, du pas du promeneur En traversant la fête aux flonflons des tumultes Sans jamais oublier les promesses d’adultes.
Et j’ai cru quelquefois que les anges venaient Ils étaient là vivants ou bien peints sur nos toiles Entre un rai de soleil et une pluie d’étoiles, Ils étaient là c’est sur dans le cri nouveau né Qui nous tiraient dehors vers le haut vers le ciel Mais le temps de le voir s’échappait l’arc en ciel.
Je n’ai rien oublié des promesses des hommes Je sais j’avais huit ans et puis dix et puis vingt Mais je n’ai jamais cru que l’espoir était vain Oui les justes viendront ou sont là, c’est tout comme Je le sais, j’en suis sur et c’est plus que je crois, Ile ouvriront les mains et nous n’aurons plus froid.
Car en toi vit l’enfant qui ne cesse de croire L’écriture s’étend tout au long des feuillets Elle est longue la route aux bordures d’œillets Mais qu’elle est bonne aussi où se perd ton histoire, Fleurs d’amour bien souvent, un petit mot « Je t’aime » Et au bord du chemin parfois un chrysanthème…
Fidèle aux premiers mots et aux premiers accents Tu es là de bonheur, ma vie de tous les jours, Je vous croise mon rêve et je vous dis bonjour Je crois vous reconnaître aux parfums que je sens, Ah le soir viendra bien mais est-il différent Du matin où je sus les promesses des grands ?