Dans leur Reich de mille ans, tout devait se dissoudre La pensée s’asphyxier, mourir l’intelligence Et les seuls survivants, oser sans divergence Le sang génocidaire et les peuples à moudre.
Vétille seulement? Pourrions nous nous résoudre A ne voir dans l’horreur qu’un brin de négligence Ah barbarie toujours tu nais par résurgence « Mais ne priez pas Dieu que tous, nous veuille absoudre ».
La shoah n’est pas rien, quelques petits dommages, Voyez donc ces regards, les terribles images, L’inexpiable est là, dans les yeux d’un enfant.
Et pour l’humanité qui mourut sous la chaîne, Il ne peut y avoir de « détail » parafant L’oubli qui s’inscrirait en la mémoire humaine.