Tu as dit doucement, tu as dis « oui je veux », Dans un souffle de joie et d’amour tout autant Et passe sur nous deux la magie de l’instant Une larme à tes cils douce de mille aveux Et la brise adoucie qui gonfle tes cheveux.
Je t’aime pour le jour qui va venir demain Cette longue montée du désir qu’on tutoie Mais aussi pour ce soir pour ce moment de toi Pour ce rêve qui naît et prouve en moi l’humain, Pour tes seins modelés dans le creux de ma main.
La montagne se perd en sa forêt violine Tu es ce blé en herbe et poignée de javelle Que je cueille en plein champ aux pluies d’aube nouvelle, Égaré en tes flancs au cœur de ta colline, Tu es nue sous la lune et ta tête s’incline.
Tu dis : « moi c’était quoi sans notre vis-à-vis Oh rien bien moins que rien avant de te connaître L’attente de l’après, de tout ce qui va naître Tout ce que j’espérais soudain quand je te vis, Aujourd’hui c’est l’instant, le moment que je vis ».
Et moi Janou ne sais que ce que je t’invente Ou ce que tu me dis avec tes mots de miel : « La nuit je bois aux nues des rayons d’arc en ciel Avant toi sa lumière en était moins violente »… Avant nous il ne fut que cette longue attente… Le 30/10/2009