Sans cesse à battre la campagne, Là où nul ne vous accompagne, Ecouter le chant des oiseaux, Celui du vent dans les roseaux Je me saoule douce compagne, Aux seules bulles du Champagne.
Et vous me dites d’être sage Lors qu’il n’est dans ce paysage Rien de solide ou rien de clair, Je veux vivre dans un éclair Me griser de votre visage Et de vos seins sous ce corsage.
Rebalbutier mes premiers pas Ou téter l’initial repas Dans ce velours et ces feutrines Qui se donne a vos nues poitrines Avant que soit l’heure au trépas, Non, ne le dis qu’il ne faut pas.
Je meurs d’amour, à toi de vivre En écrivant bleus sur le givre Ces mots volés au diamant Pour moi ton absolu amant, Car dans la bulle où je m’enivre C’est par toi que je vais survivre.