C’est si peu une année, pour l’homme, d’exister, C’est un fragment de vie, un morceau seulement Et voila qu’aujourd’hui, ce qui n’est qu’un moment, Ton absence, nous dure, au moins, l’éternité.
Car ça fait juste un an que tu nous as quittés, On se dit comme ça, on se dit simplement C’était l’année dernière à la fin du printemps Qu’est tombé ce malheur à perpétuité.
Oh je viens sur ton mur où je te vois encor Pour parler avec toi, de nous, dans ce décor Tu es là virtuel et un peu comme avant
Mais on sait bien au fond que la chaine est rompue, Tu n’es que dans l’étoile ou la chanson du vent, Mon tel. reste muet sur ma joie disparue.