Passagers de la nuit, en ce siècle mutant, Rendus au terminus, débarqués sans égards, Il n’est qu’une photo qui se perd dans le temps De ces murs où ont du se poser vos regards.
Rendus au terminus, débarqués sans égards Des wagons de la nuit, elle me suit l’image De ces murs où ont du se poser vos regards, Il nous reste si peu de vos yeux sans visage.
Des wagons de la nuit, elle me suit l’image, Elle est là dans mes yeux sans que j’ai pu la voir, Il nous reste si peu de vos yeux sans visage Et je cherche toujours à comprendre et savoir.
Elle est là dans mes yeux sans que j’ai pu la voir, Cette époque où les loups avaient tout embrasé, Et je cherche toujours à comprendre et savoir, Pourquoi tant de mépris de vos « moi » écrasés.
Cette époque où les loups avaient tout embrasé, Vous passiez ombres nues qu’aucune flamme, anime, Pourquoi tant de mépris de vos « moi » écrasés, De vous qui vous perdiez aux néants anonymes.
Vous passiez, ombres nues, qu’aucune flamme, anime, Passagers de la nuit, en ce siècle mutant, De vous qui vous perdiez aux néants anonymes, Il n’est qu’une photo qui se perd dans le temps.