Elle nous paralyse…
Sentiment dangereux, mais tellement nécessaire,
Une boule dans le ventre, qui frissonne la chair.
Cette crainte, elle nous tient, nous fait froid dans le cou,
Elle inonde nos yeux, nous terrasse malgré nous.
Elle peut être tueuse, distribuer les coups.
Là au coin d’une rue t’attraper dans le noir,
Violenter ton âme d’une lame d’un voyou.
Te laisser dans l’angoisse, ayant perdu l’espoir…
Elle peut être sincère, tel un homme à genoux,
Regardant dans les yeux de sa douce, de sa belle…
Lui tendant d’une main, une bague qui rend fou,
Attendant la réponse, qui rendrait immortel…
Elle peut être stressante, et je parle d’expérience.
La naissance de mes fées, m’avait paralysé…
J’y étais terrifié, complètement perturbé,
Je n’avais qu’une envie, et je perdais patience.
Ou encore maladive, claustrophobe, xénophobe,
Tu connais le vertige, c’est la crainte du vide.
Toutes sortes de phobies, acrophobe, hydrophobe,
C’est craindre les hauteurs, où les endroits humides.
Mais aussi dans le doute, quand tu veilles sur un frère,
Qui s’approche peu à peu, de son lit funéraire.
Impuissant, tu ne peux l’empêcher de partir,
Que le chant de la mort, est prêt à retentir.
Ces ensembles de choses, des épreuves pour la vie,
Donnent en nous un courage, une force magique.
Et d’un coup on efface, ce qui est maléfique,
On regarde droit devant, et l’on mange la vie…