J’ai cherché le bonheur au chevet de l’amour, Il m’a dit au revoir juste après m’avoir dit bonjour Flottant comme un nuage Furtif comme un mirage Je le vois à chaque fois proche dans le paysage, Mais jamais je ne réussis à le mettre en cage. Hypnotisé par le noir de ses grands yeux Envouté par l’éclat de ce sourire merveilleux, Je me suis dit devant l’écarlate de ses lèvres : « Voilà celle qui guérira ma fièvre » Cultivée, élégante, altière … Elle avait tout l’arsenal pour me plaire Et la manière qu’elle avait de texter Entraînait mon cœur dans la voie lactée. Alors je lui ai crié je t’aime, Elle m’a sortie, « boy moi de même » So what’s the problem !!!!!!!!! Laisse-moi le temps de de m’adapter au système C’est dans ce temps de latence, Qui fut une douloureuse pénitence Que le venin de mon incontrôlable démence S’est mis à éjaculer des paroles pleines de médisance. La confiance s’installe On discute, on s’étale Loin des poèmes et des enchantements On se dit ce que l’on pense vraiment. Des vérités qui blessent, Des attitudes qui déplaisent, « Toi et moi on ne pourra vraiment pas s’entendre » Tels furent les sonorités de ma chère et tendre … Des cœurs qui s’aiment mais qui souffrent Comment en est-on arrivé dans ce gouffre. Peu à peu j’ai vu la belle partir … Sur l’autel de mes erreurs, J’ai vu immolé ses fous rires Pour ne laisser place qu’à d’amers sots d’humeur. Retranché dans le creuset de ma mélancolie, Néo-meurtri, j’écris à la plume polie, L’hymne qui marque l’époque abolie De cet amour plein de passion et de folie. Ma confiance en moi en est tout amaigrie, Le monde autour de moi devient gris, Je refuse d’admettre, je refuse de voir Si tôt, lacéré le livre de notre belle histoire. Qu’elle sache que dès à présent je m’efface, Vit ta vie nubile, jubile sans que je ne t’agace, Mais l’aigu de ta voix restera gravée dans mon cœur Et je t’aimerai, je t'aimerai jusqu’à mon dernier pleur.