La carcasse enjouée par le soleil, Le sacré embrasse la verdure amère; Son sang, de sa sainteté, nourrit la terre, Où ses aïeux ont planté merveille.
La noblesse avide aspire son onction, Qui arrose encore de viles fleurs; Demain déesses de l'éternelle peur, Qui mange les faibles à dents de lion.
Les artistes de ses cordes font mélodie Et violons qui feront pleurer les catins; Elles héleront et prieront de leurs vagins, Accoudées aux pères qui les pillent.
Demain le roi sera mort et vivra le roi, Les poètes écriront d'une rouille couronnée, Que la lumière reviendra les pénétrer: "N'aillez crainte, aillez foi".