Mes larmes soudées à son reflet en vain Bercent mes illusions chagrines et farouches Que coulent les lèvres sur les feux éteints Et que se collent nos rêves à nos bouches
Quand au ciel ambré grognent les berceaux de paille Je m’évanouies dans mon cercueil de chants marins Sursauts sonnant la fin au cœur de mes entrailles Prisonnier de mes vers aux ages sans parfums
Elle pose discrète sur le banc des étoiles Comme un lointain souvenir du dernier étage Son détachement perfore le fond de ma toile Sans égards pour ma peine aux socles des mirages
Je crache de mes reins les peines de l’ombre Enfin, j’aperçois les rebords de ma cage Infidèle pantin au creux des fossés sombres Je gratte sans cervelle le crin de ma page.