De l'autre coté du rêve, la où la nuit demeure la vie est un sourire dans le champ des possibles. Par delà les démons, la tête sous l'oreiller, s'inventent les raisons de croire et d'espérer.
Que n'avons nous eu peur, que nous n'aurions vaincu là où le jour se cache sous les étoiles sœurs. Toi qui sans cesse fuit comme sable dans la main là-bas dans mes bras danses, te reposes et t'appuies.
Toi que je n'oserais du regard soutenir, quand me sentant petit je pourrais défaillir, en songes je parade, disposant mes atouts, jouant des tours de cartes pour épuiser tes coups.
Comment sortir du cadre, produire l'autre reflet, traverser le miroir et pâlir ses effets. Toucher vraiment ta peau et vraiment la sentir, vivre cette émotions sans jamais la transcrire.
Et dormir à jamais, puis reposer serein troublant jeu en effet que déjà le jour vient, un autre jour pour nous, un autre jour pour rien quand le monde est à eux, le soleil est mondain.