Quand elle tombe doucement Attirant avec elle, les plus doux souvenirs, La nuit alors, se change en rêves Et nous fait voyager au fil de ses envies …
Elle nous enlace subtilement, Elle murmure à voix basse : une date un fou -rire. La nuit alors, pose ses lèvres Au détour d’un frisson, et d’un sens à la vie…
Elle pardonne aveuglément Consentant à gommer ce qui l’a fait souffrir. La nuit alors, signe une trêve Et on en redemande, sans donner préavis…
Quand elle veille patiemment Témoignant dans nos songes, des pages de soupirs, La nuit soudain, donne la fièvre Et du sang dans nos veines, comme de l’eau-de-vie.
Mais elle s’en va comme un amant Sur la pointe des pieds, et s’en va s’endormir… La nuit alors, la nuit s’achève Et le jour qui descend, est un jour de survie…