Qui es-tu pour franchir le seuil de ma conscience Pour violer ma tête et me laisser rampant D'où viens-tu monstre hideux qui brûle d'impatience De me voir à genoux, dans un linge trop blanc...
Camisole as-tu dit, me voilà avancée Je pensais tous les fous, ne sont pas à lier Dans ma tête pourtant, toi tu as progressé Pendant que tu t'amuses moi je vis repliée.
Qui es-tu ma folie, d'où me viennent ces rages Que je ne connaissaient que de vagues intuitions Il y a eu le noir, maintenant les orages On dirait que ma vie est une punition...
Elle était pourtant douce ma graine de folie Quelque peu enjouée, parfois sous-entendue Mais jamais de la vie, elle ne fut plus jolie Que lorsqu'elle écrivait à vous en rendre ému...