Quelle joie de cueillir quand on ne peut s’étreindre Les heures fleurissant aux souvenirs du cœur ; En frôlant ta bonté qu’un ange essaie d’atteindre, Le ciel tente créer de nouvelles couleurs, Et percer les secrets que tu m’offrais de peindre…
Alangui je m’avance au milieu des vivants, Des oiseaux planent, fusent, et jusqu’en mon vertige, J’aperçois sur le sol ton ombre qui me fige ; Quel Dieu veulent prier mes genoux fléchissant ?...
Ah, quoique j’aille hors moi déposer pour ta paix, Tout ce qui reste en vie, tout ce qui reste pur, N’offre pour composer mes bouquets chamarrés, Que la fêlure au vase, un sourire, un murmure, Et ton parfum qui manque à mes roses diaprées…