Le matin peu à peu réchauffe le silence, Sèche les prés, chasse un nuage peu prudent ; Le bleu s’ammoncielle alentours, jusque dans Tes yeux verts qui m’enfoncent au cœur leurs deux lances.
Je voudrais arrêter le temps, ne plus bouger, Mais ton sang pulse en moi. L’instant passe et j’entends, Mon âme qui frémit, qui se meurt, et je tends Vers tes yeux de poupée ma main pour t’ombrager…