Enfin je vis sevré, non de lait mais de pleurs ; Tes attraits ont tari, tu déposes les armes, Et te revoir encore en tes froides couleurs, N’émouvra plus mon âme éprise d’autres charmes.
Tu m’ignorais tantôt à m’en noyer le cœur, Mais vois comme ont séché mes inutiles larmes : Je savoure la joie de vivre sans douleur, Et j’écoute le jour s’éveiller sans alarme.
Elle s’appelle Blanche et comme un saint sabbat, En m’offrant le repos d’être aimée sans combat, Cet être étreint mes nuits des deux mains les plus pures.
A ne plus croire aux cieux je vivais dans un coin, Je regardais la vie, je la trouvais trop dure, Puis tombant dans ses yeux, tout le ciel m'a rejoint !