Ainsi qu’un homme court se vautrer sur un lit Où le corps désolé d'une femme l’attend, Le ciel, encore lui, s’approche pesamment, Avançant en vainqueur pour couvrir la prairie.
Sans envie, sans recours, l’herbe aux pluies s’abandonne, Les mains moites des nues lui caressant le corps, Frémissant de dégoût aux célestes rapports, La verdure gémit sous les coups qu’on lui donne…
Est-ce le vent qui vient arracher ses soupirs, Serait-ce lui l’amant que lui vantait l’attente, Mais où est le plaisir qu’il se ventre d’offrir ?
Comme un puceau débile, amputé de douceur, Quel nuage a versé sur ses courbes en pentes, L’amour comme une herse ensanglantant son cœur ?