Et rivière de mots dans des champs de papier, Mon âme était ce fleuve où tes yeux se baignaient. Larme éperdue de toi, vers eux je remontais, Leur source était mon but et leur bleu mon sommet.
Quand ta tendresse en joie parfois redescendait, Je devenais enfin ce pour quoi j'étais né ; De l'amour et de Dieu tenant l'infinité, Lumière et bienveillance, extase et pureté.
L'océan d'un regard, ce verre où je buvais, M'offrait de voir en moi ce que tu y trouvais, Terre et ciel emmêlés, l'amour et son reflet.
Tes yeux ! Tes yeux ! Tes yeux ! Équilibre et bonheur, Douceur et gravité, deux pôles à mon cœur Qui le faisaient tenir en le faisant tourner...