J’ai pour t’oublier la rancune, Des nuits solitaires et lentes, Et les jours de mort imminente, Une colère inopportune…
Je noie partout mon infortune, Dans des malédictions charmantes, Mais pour ton cœur en est-il une Qui tuerait ses amours naissantes ?
J’aurai bien le ciel et nos dunes, Chargés d’images étouffantes, Mais leurs poussières étonnantes Brillent encore en la lagune, Où tu nageais comme la lune…