Entêtante et douée pour un bonheur fragile Je volerai vers toi comme on va vers la mer Paris soudain figé devant l’hôtel de ville Doisneau et son Baiser à jamais sont offerts
Ou bien je glisserai mes creux en tes épaules Nos têtes entrelacées quand nos âmes se frôlent Le Baiser de Rodin et nos corps fracassés En cet amour de bronze sur mes ailes brisées
Alanguie telle un ange en lisière de vie Au doux Baiser de Klimt abandonnée je ris L’or poudroie en tourmentes mes yeux clos voient le ciel
Je ne crois plus aux fleurs j’ai prononcé mes vœux Mon printemps a fané mes espoirs ont pris feu Mais ton baiser promis lèvera l’arc-en-ciel.