Le Bien c’est le mendiant qu’on nourrit C’est un pauvre orphelin qu’on caresse Le Bien, c’est un visage saint qui sourit C’est une fleur offerte avec tendresse
Le Mal, c’est dans le pouvoir qui pourrit C’est dans la dure loi qui nous oppresse Le Mal, c’est bien l’homme qui dépérit C’est ce couteau si aiguisé qui blesse
Le Bien, c’est le poète créant des vers C’est l’amant tout fou de sa dulcinée Le Bien, c’est le bon travail de la terre Ce sont les arts et les choses raffinées
Le Mal, c’est un bourreau qui torture C’est un vil geôlier fermant les cages Le Mal, c’est le règne de gens obscurs C’est aussi la dure famine qui ravage
Le Bien, c’est l’amour faisant l’espoir C’est la science qui éclaire les âmes Le Bien, il faut vraiment bien y croire Que c’est lui qui anime notre flamme