J’étais au chaud dans mon doux petit lit Quand des soucoupes volantes arrivèrent Les rues étaient pleines d’êtres si avilis Qui avaient tous de petits corps vert
Le chef donnait des ordres aux troupes Qui regroupaient les humains en grappes Ils nous répartissaient en petits groupes Et les armes aux lasers nous rattrapent
Ils parlaient un langage pour nous bizarre Et la peur se lisait chez tous les humains Nous avions les yeux usés et l’air hagard Nous étions à la merci de ces petits nains
Leurs armes étaient efficaces et terribles Il n’y avait rien qu’on pouvait leur opposer Quelques résistants devinrent des cibles Et de terrible laser, ils furent tous arrosés
Je me suis réveillé de mon profond rêve Et ma chambre peinte en vert était vide Je voyais mon cauchemar qui s’achève Et mes petits Martiens n’étaient qu’un bide
J’ai écrit ce poème pour les esprits sages Pour les enfants auxquels on fait peur Je sais que mon écrit rend fous de rage Tous ces enragés qui rêvent d’horreurs