Lorsque nos fibres refusent de bouger C’est que tout ici-bas a bien changé Les hommes et les choses ont basculé Vers la laideur qu’on disait bien éculée
Plus rien n’a vraiment de douceur Tout semble baigner dans l’horreur Les hommes tiennent trop de la bête Tout un chacun en fera selon sa tête
Nous avons perdu bien de notre temps A chercher le bonheur en tous instants Il nous fuit comme le fait le pauvre jour Devant la sombre nuit qui nous entoure
Le dégoût des hommes et des choses Nous dicte ses lois et nous les impose Nous nous voyons, hélas ! Impuissants Face à nos sombres destins finissants