Le peuple a bien boudé les élections En refusant d’aller à la mascarade Nos tyrans se gaussent de la nation Et ont pu inventer la bonne parade
Belkhadem, le hérisson, est le vainqueur En raflant toute la mise par la fraude C’est sa victoire faite dans le déshonneur Et nous en connaissions déjà bien le mode
Ahmed Ouyahia arrive tout juste derrière Et il a assimilé la leçon de ses bons maitres Mais il s’ingéniera à nous bâtir le bel enfer Pour nous, pauvres esclaves et sous-êtres
Bouguerra Soltani crie fort toute sa honte Lui qui croyait bien récolter tout le pouvoir Avec ses vils acolytes, il a connu l’entente Et notre bon peuple se refuse à le croire
Quant à Dda Lho, cet homme de la rupture Il continue à diriger ses troupes de son exil La quatrième place fut une bataille si dure Et nous continuerons à subir en imbéciles
Louiza Hanoun en cobra lance son venin En remettant en cause tous les résultats La chef des roturiers demeurera ce nain Par ses errements qui s’amoncellent en tas
Djaballah, le vicaire de Dieu, est bien déçu Par sa récolte qui s’affichera vraiment nulle Il ne pourra pas appliquer la charia reçue Et en prophète, il subit un lamentable recul
Moussa Touati a bien payé de son audace En vomissant tout son fiel dans la soupe On n’insulte pas les voleurs de sa propre race Et c’est au verre de la défaite qu’il goûte
Tous ceux-là et bien d’autres sont des minables Qui ne courent que derrière quarante millions Ils nous planifient une vie des plus misérables Mais le peuple les affuble du nom de « couillons »