Attendre le printemps Et vient l’automne! Attendre le beau temps Et la peur tonne! Le cheval est vivant ; Le cavalier étonne.
Oeil teinté de khol, Beauté sertie d’or! On cassa ta fiole ; Les chiens te dévorent! L’oubli nous affole ; L’oubli nous déflore! Souviens-toi du sol Et ton parler fort!
Rester ou bien partir, La vérité est là Et se met à fleurir Rendant l’automne las! Le cavalier en délire Viendra avec éclat. Il faut bien l’écrire. Ta langue est celle-là.
Prédicateurs de mort ; Menteurs effrontés! Nous voilà encore A vous affronter! Détenteurs de vos sorts Riant des ciels étoilés! Domptez les tords ; Le joug est cruauté! Votre esprit s’endort ; Tout est fausseté.