Je péris sous le poids de ton absence Sous ces papiers si froids s’y gèlent De silencesMa vie chagrine, Ton joli ombre sans cesse me taquine J’ai besoin de tes rires, un long silence ronge mes os Les jours qui courent dans mes déserts Du silence sans toi Je ferme les yeux sur des soupirs échappés Que je laisse filer à leur liberté Aujourd’hui je suis vide, hier aussi Et les jours passés Pour effacer de ma mémoire tout ce que Je veux t’écrire ? J’ai souffert de ces nuits qui ont tourné Les pages sans bruits. De ce calendrier qui ne compte plus les jours, Encore un demain sans toi Poser ma tête sur ton épaule me reposer Quelques instants de mes guerres Ecouter ton cœur pour retrouver le son du mien Face à ces pages qui se multiplient au rythme Des silences pensés pesés Écoute la page se remplir, l’encre se dégrade Pour t’écrire ces quelques phrases Tout mon corps se souvient de ce vent qui me Porte et qui me parle de toi. Je me souviens des goûts différents de chaque Baiser que tu m’écrivais Cette berceuse de baisers que tu me chantes Pour fermer les yeux. Je veux t’écrire un stock incroyable de mots dont Je n’arrive pas à me défaire J'ai froid et je perds la raison par ce jeu De solitaire qui me pourrit l’existence C’est ainsi que je péris sous le poids de ton absence