Lorsque la pluie aura déserté la Terre, Lorsque la chaleur aura glacé le désert, Lorsque mon ombre engloutie par le temps Viendra se confondre à mes espoirs d'avant, La pluie et le soleil de la Terre seront banis Et plus éternelles encore les étoiles dans la nuit. Quand, sur mon corps, les poussières des astres, Se laisseront couler par delà les frontières, Alors nul ne pourra renoncer aux prières, Annoncées aux destins des êtres solitaires. Que la brise dans mon coeur s'essoufle, Jusqu'à la dernière lueur d'un soir d'août, Pour qu'à l'aube de mes souvenirs, Enfin contre moi, la mort vienne se blottir.