C’est dans ce lit de plumes Vide et sans chaleur Que se perdent mes mains de brume Dans d’indéfinissables profondeurs Cherchant encore sans espoir et sans lueur Le chemin de ma vie qui semble être ailleurs
C’est en monticules de cendres d’or Que l’ardeur de ma flamme se meurt Feignant la carte au trésor Laissant un relief lunaire sans valeur Seule dans le clos-obscur des persiennes Mon âme Lalique de femme inquiète Se brise et s’éparpille En fermant cils et pupilles. Sur le seuil rose de ma basilique Espérant ta Rose langue Unique Avide de voyages saliques Et d'excursions spéléologiques Homme puissant, poète prosaïque Reste figé sur ce vitrail mosaïque Cherche toujours son œuvre magnifique Régalant et Suçant, Figues hystériques.
Mon estime est bien haute Ô ami polyglotte ! Sous tes langues étrangères Révéleras Bijoux, rubis de chair Emotion d’apparat pour un cœur de relique Fragment unique de ma vie de grenat Laissera mon âme misérable, Egarée en cercle zutique.
Ne te laisse pas impressionné! Aucune problématique Ne pourrait t’effrayer Poursuis et vas sur ma piste Taille ton crayon, fais bonne mine Car ton joyaux te destine A te nourrir de mes substances Miennes Quintessences Pour parfaire tes nuits, tes jours A mes cotés mon amour.