Une chambre et quatre murs Une assiette avec quelques mures Un cœur lourd d’un esprit mûr Une pandémie de peur Une nostalgie de douleur Pour un cher qui meurt En silence sans nous le dire un état qui dure pour un futur moins sûr Seul, je dessine sur mon visage un faible sourire sur deux lèvres sèches qui timidement murmurent « ça va bien aller » mais qui ne veut rien dire Une toux comme un délire Et un long soupir Vive la vie Comme un oiseau Entre le ciel et l’eau Comme une plante Comme un insecte Comme un homme libre À cœur pur J’aime la vie Même si « si dure » Je l’aime Je vous le jure