Il regarde de sa fenêtre Qui donne sur la rue Les arbres sur les cotés Sans feuilles ni fruits Le chat fatal gris Laid comme la nuit Cette très vielle femme Aux talents épais Qui traverse la rue Et l’ange de la mort la suit. Rien n’a changé depuis hier Depuis toute une vie Mais aujourd`hui Il ouvre sa fenêtre Il sort la main Il ajoute aux arbres quelques fleurs De toutes les couleurs Le chat, il le tue La femme est dorénavant Plus jeune, plus belle Et elle sourit Il lui a fallu des années d’ennui Et une minute de poésie Pour que le paysage soit plus joli.