Taches d'humus écumeuses et lépreuses, Mousses de vase et de sang noir parasitent l'arbre, Dont les branches sont nouées dans la mort.
Contamination inoculée par Dante, Verrue grosse comme la Terre, Dit un bonjour machiavélique, Aux arbres sans tronc, Les rassasie de la peste, Bouscule les âmes injuriées.
La sève suave qui gargouille palpitante, Comme un cœur arraché, Est leur dernier soupir, Dans ce jardin martyr, Qui transpire la frayeur, D'un univers qui bascule.
Les roses noires sont les maîtresses du maléfice, Elles piquent les âmes désobéissantes, Récalcitrantes, jusqu'à en mourir. Leurs dards sont mortels, Elles se dressent comme une stèle.