Y a-t-il une place pour moi dans ta mémoire ardente ? Juste le temps d'une bougie, Parle-moi de toi, Avant la tombée de la nuit. Dis-moi comment c'est là-bas, Je ne vois rien, juste une ombre de toi. À minuit, les rêves ont une voix, C'est la tienne qui devient cri, Même les sirènes s'enfuient, Et les virtuoses s'interrompent, Pause. Silence. Nuit. Je sens ton souffle aussi, Dans les volutes d'encens. Si je te joue des notes sans dissonance, Dis-moi, tu reprendras vie ?