redonnes moi la foie, redis moi que j'existe ailleurs que dans ces vers que tu ne liras pas. remets le pauvre clown au milieu de la piste. laisses moi retrouver l'empreinte de tes pas.
et si dans tes tiroirs, par hasard il te reste deux ou trois brin d'amour, parfumés vétiver, de grâce, offre-les moi, ose faire ce geste pour me faire oublier les rigueurs de la vie.
je n'attends guère plus, seulement que revienne juste cette illusion d'un tout nouveau printemps. je sais bien qu'à présent ma vie n'est plus la tienne. et que rien désormais ne sera comme avant.
qu'à ton absence il faut qu'enfin je me résigne. qu'il n'est pas de douleur qu'on ne puisse apaiser. j’espère de ta part comme un ultime signe, sur un message à la hâte, quelques mots griffonnés.