tes seins sont un cadeau à mes caresses Nawel. une terre d'exile ou j'aime m'évader. ou j'erre aventureux, oubliant la vieillesse dans ce reste de vie avant l’éternité.
ta bouche est un havre ou se glisse ma barque. un port loin des rochers ou je veux me blottir. et ces lèvres de soie qu'aurai aimé Pétrarque. je les chante en ces vers pour mieux m'en souvenir.
ta peau de velours en quelques endroits qu'on passe, m'est comme un doux tapis ou vivre à ma passion. et ce pale satin que maintes fois j'embrasse, Nawel met en moi le feu de l'émotion.
car en toi tout me plait, et rien ne m’indiffère. ton corps tout entier, mais aussi ton cœur. ton souffle en mon cou comme brise légère. jusqu'à tes mots si doux qui chantent le bonheur.
Je t'ai vu Nawel au détour de deux rêves. et ces mots sont cela que je t'aurai dits. si soudain avec moi, troublante et douce Ève, j'avais pu te garder au-delà de la nuit.