Tu coules petit oiseau, Tes ailes lourdes t'empêchent de nager. Pourquoi es-tu tombé de tes nuées ? Pourquoi sombrer ici-bas, quand Là haut tu étais libre et beau.
Tu te débats maladroitement, Rendant les choses encore plus compliquées.
Désormais, tu regardes une dernière fois Ce lieu invisible qui t'inspire, De tes yeux larmoyant Tu émets un dernier chant, Que les enfants au loin entendent tristement.
Car te voilà aspiré et entrainé au fond. Ton petit corps de plomb, Ta blessure dans ton coeur, Minuscule et absurde.
Car au fond, s'en est fini de toi. Dans les profondeurs personne ne peut plus rien pour toi. Car on le sait, tu es déjà trop loin.