Néologisme fidèle à sa douceur Ne se contemplant pas Ressentie instantanément Prodigue un soin, non pas pour l’éclat Seulement ce frisson de bonheur
Sans doléances autour du cou L’acharnement de la tourmentée Est de se fondre et n’apprendre D’elle, que ce que l’on sait Comprendre est un bien bel atout
Introspection de sa carte Incisive et risquée, de l’avoir perdu L’audace du talent ne se lasse Du véritable régal à l’avoir lu Cajolerie d’un pli en guise de charte
D’une main blanche sans pâleur Hypnotisante sur le papier Via la plume, c’est un effort Disant beaucoup de vérités Implicites et fortes, sans peurs
Les lignes s’accouplent avec unions S’acèrent les doigts autour des mots S’étranglent les caprices Ne berçant que d’autres lots Filatures de mondes en haillons
L’enivrante noirceur inaliénable Est éternelle de vie, phare de l’Autre Excluant les glorioles, elle convole Irréaliste est son art, le vôtre Sans aiguilles et affable
L’osmose des automnes rassemblés Sous le chapeau clandestin de sa pudeur Glorifier n’est pas se sanctifier Rendons méritante sa candeur De ne pas se savoir à ce point aimée
Avec emphases et désuétudes Propres à l’auteur des verbes cristallins Maladroites gerçures aux dents dures Sans myriades déclamant ce sibyllin Message, caractéristique d’infinitude
Des bontés torrentielles et absolues Déversées en une rencontre puis couchées En guise de landaus Correspondants à tous les grés De nos platoniques sentiments vécus
Commis comme des blasphèmes Injonctions sociétales marquées Aux fers des carcans, des enfers Des différences s’admettent vérités Un humain prend goût aux baptêmes
La quiétude sakurienne de l’amante titanesque Aux effluves des solstices dénués de dates Le pouvoir des lettres se voulant un savoir En dédier quelques-unes dont elle n’est lauréate Une Améliade se songe et se vit romanesque