Vos
poèmes

Jasmin de mes pêchés
Extasie de prestance
Et permets-moi la chance
De souhaiter un baiser

À l’être qui anime
La crainte des étendues
Lorsque couché, sans but
Je fréquente tes cymes

Celles qui frôlent au loin
Les globes ambitieux
Cherchant un peu taquins
À nous rendre malheureux

De Paris à Verlaine
D’Arthur à Liverpool
C’est un amant sans haine
Qui s’éprend de la foule

De Bangkok à Sappho
De Saint-John au Midi
C’est un aimant de dos
Qui s’en va et qui fuit

Lilas des aventures
Enveloppe l’idylle
Risquant pour moi cette île
Sans avions, ni voitures

L’être qui amoncelle
Sur les berges lointaines
Les breloques de la Seine
Ces amas qui recèlent

De trésors sans issues
Comment je le saurai
Puisqu’il n’y aura plus
De demain pour après

De Paris à Verlaine
D’Arthur à Liverpool
C’est un amant sans haine
Qui s’éprend de la foule

De Bangkok à Sappho
De Saint-John au Midi
C’est un aimant de dos
Qui s’en va et qui fuit

Si la rose séchée
Pleine de désagréments
Prouve immédiatement
Qu’elle se fige surannée

Son fumet est une rime
Déjà trop distendue
Soliloque le ventru
Gavé par trop de rythmes

Il n’a plus rien à vivre
Du moins c’est ce qu’il croit
Attendant de relire
Son chapitre dix fois

Mais c’est bientôt fini
Lorsqu’il n’y a pas de bruit
Il file pour un séjour
Défiant les vautours

Enlace les trois mots
Qu’il aura bien trop dit
Et sentent autant le faux
Qu’ils sont maintenant bannis.