Attendre les ténèbres frivoles Pour douter des affres climatiques Ces journées tièdes souvent s’affolent Pour les vieilles dames dramatiques
Les mémoires tant embuées De couleurs pourtant jaunies Ces belles ardeurs éreintées Par leurs silences ou bien leurs cris
Miracle chaleureux du labeur quotidien Que l’éclairage guide pour les combats Ces tons si colorés dont il se parera Il ne faudra pas en attendre rien
Les froides matinées aux montagnes des glaces Les soleils des étés aux moiteurs étouffantes D’un jaune brûlant aujourd’hui menace Seulement ces vieilleries un peu pédantes
Pommes roussies par les années Liturgies tendres à te rendre beau Aube de l’ère, zénith pâmé D’un glas sonnant quand viendra l’eau
Oracle insistant d’actes conclus Lueur d’espoir, brûlure cloquée Dans ce cirage méconnu Chaque désert est mon voilier
Seul guide vers les trésors Photographiant tes attraits Ces minéraux ruisselants d’or Ont des charmes épinglés
Erreur de jauge d’hydratation Dont découle la sueur Imaginons ses fiers rayons Transpercer l’âme et le cœur
Ce filou d’astre est pointé Sur une aiguille en érection Qu’importe le sens de l’attraction Il se tient toujours muet
Pourquoi humaniser l’étoile ? Ironisant les situations Marquant la violence de ses toiles Un pugilat de déceptions
Gerbe d’éclairs aux dizaines d’éclats Ces gentes dames ici trempées Considèrent que leurs états Sont des rivières pour scintiller
Illuminateur maussade Caresse les peaux de la vie Séduisant brûlot jouit en cascade Sur nos étranges amnisties
Traître ardu, serein, fidèle Aux portes des courants glacés Seule ta féminine rebelle Avec ses nuages peut t’embêter
Femme de l’ombre aux larmes fortes Elle ne résiste que peu de temps Ton lourd mistral, telle une cohorte La balaie en conspuant
Stationnent sur tes domaines Nos prunelles émiettées Galant de tous, tu nous entraînes À te séduire, te détester
Les morales ici s’égrainent Pour ces mesdames un peu ridées D’avant la guerre, toutes à la chaîne Loin de la plage sont retranchées
Sous tes éclats nombreux et fous Tu distribues les émotions Les infligeant avec remous Posant d’autres réflexions
Je ne t’aime pas le Glorifié Incandescence de chaleur Ta présence a mortifié Le soleil noir de mes bonheurs.