La ligne d’une main Trace sa déconvenue Émule de mes passions Celles engoncées
Au plus profond De tes propres voies lactées Percées d’une flèche Que décoche cet étranger Que je suis pour toi
Dans les abîmes Creusent et divaguent Les pensées volubiles Des flatteries immondes Bouillonnantes de haines Pour ces maux impossibles
Vouloir m’engouffrer Dans ce néant béant Ne projetant rien Impossible et amer Cruel et déconfit Ce succin message S’efface sans bruit
Sous ce faciès gelé Créé par la nature Déflore l’œil obséquieux Maquillé de simagrées Où se plonge l’océan De mes névroses Se propage ce cancer Chien rampant, morne plaisir
Celui d’un doigt passé Dans cette chevelure Suivant ces traits Cette rature hybride M’arrachant les entrailles La secousse acharnée Par la voix qui s’immisce Délices de l’extase En caressant l’enfer
Mortes émotions ayez pitié Du cerveau inextricable D’un fervent même ébaubi Ne pouvant plus se défaire De cette huile de gardénia Lointaine ambroisie Cette hantise du tout De l’être pervers et perverti Aux « non », aux reproches Diabolique étreinte souriante
Au-dessus du rien Nage donc le tout Et fuis, fuis encore ces raisons Poussant à la furie Pas à l’absolution Que cette foutue grâce me soit rendue L’honneur d’être oublié De tous à chaque instant Sauf de cet être incriminé Inséminant le sacré Et crachant sur cet autel
Épargnant un jour ma raison N’ayant d’entraves que la mort Dénuée de vertus, seulement ce vice Je ne peux plus vivre Privé du tout, privant le rien Ulysse de ma chimère Ne me laisse pas errant Dans cette tornade si pure Où la fin est tragique Compromission du temps Avant même qu’elle ait lieu Tuez-moi, tuez-moi !