Tel un soleil qui se meurt, De toute sa splendeur et son or, D'un temps qui ne dure qu'une heure, Où les hommes puisent leur trésor.
Telle une romance qui jaillit, Du fond même de leurs âmes en sang, La rose de l'amour cueillit, Disparaissent le coeur frémissant.
Telle la douceur d'une nuit calme et sereine D'une magnificience obscure et enivrante en duelle, Ainsi s'insère une haine, Lorsque l'aurore cède au jour cruel.
Telle une douce nuit mélancolique, Emplie d'une étrange solitude, Sublime instant nostalgique, Qui revient comme une habitude.
Telle la sévérité du grand froid, Où le vent fait naitre la chaleur, Tant le silence est roi, Et l'amour de la vie se meurt.