Sur le marbre des stèles, l’homme grave son nom Ensevelit sous la terre, il s’en remet à Dieu Lui offrant ses chimères monnayant son pardon Telles furent ses prières avant qu’il ferme les yeux.
Au devant de l’autel il fait gage de son cœur, Ou le mutile, infâme en laissant la raison L’emporter sur la flamme qui si mue en laideur, Narguant l’Icône peinte pour un triste horizon.
Fort de ses croyances, il cherche la délivrance Egaré trop souvent par sa propre ignorance L’homme fragile se créer son chemin de péril
Il se livre docile en pâture à ses doutes Ses angoisses l’habille et l’invite en déroute A rejoindre son âme isolée sur une île…