Mes yeux se fermeront à jamais sur des vers sucrés Au sombre d'une lune blonde et bienveillante. Elle étendra son linceul lumineux sur mon âme glacée Et m'étreindra de ses bras déliés telle l'amante.
D'avoir trop embrassé un rêve, la réalité s'est fanée M'étouffant d'une boue nauséabonde et puante. Que la gardienne de la nuit vienne me bercer, Lumière blafarde à la générosité éloquente.
Que le souvenir des baisers flambe dans son brasier Aux flammes hautes, pures, claires et ardentes Et que les derniers mots qui survivront au bucher Soient "requiescat in pace pauvre passante".