Je rêvais de pénétrer de mes pas feutrés Dans le secret de l’écrin où tu reposais. J’admirais ton abandon dans la nudité De mes yeux pers je te caressais, te sculptais.
Mon souffle retenu pour ne pas te réveiller, Sur tes lèvres tendrement je me penchais Les effleurant de doux baisers attentionnés De ton sommeil la reine je devenais.
Ma bouche se faisait velours pour te gouter Mes mains expertes , savantes te parcouraient, Ombrageant ta nuit d’éclairs de volupté. Et dans un ultime soupir je te possédais.