A gouffre déployé J'éructe les démons grimaçants De mon âme tourmentée. Les voix des trépassés Ne cessent de me hanter, M' intimant l'ordre De ne plus les ignorer. Je fuis le raz de marée Assourdissant, effarant Sous mon crâne fracassé. Mon cerveau n'est plus Qu'un champ de bataille Sanguinolent où gisent Des pensées déchiquetées. Les silhouettes noires M'ont rattrapées !!!!!!
D'écrits en mots dits, Elles murmurent Pour toujours, Il faut rêver...