On regarde derrière nos fenêtres fermées De pauvres hères fumant des cigarettes. Indifférents à ces regards qui les guettent Ils envoient les volutes bleutées dans l'air glacé.
Dans les salons flambent le feu de la cheminée Les maisons ont revêtu les habits de fête. De l'autre côté, brillent quelques piécettes Que les vitres givrées ne peuvent dissimuler.
Piètre obole des passants compatissants, Conscience tranquille mais regards fuyants Ne se souciant d' accorder plus de compassion.
Sont ils suffisant ces fonds de porte monnaie Pour aller perdre la raison dans la boisson ? Dans la nuit des cigarettes se consumaient...