J'ai peu de silence Si peu d'absence pour ceux qui sont morts... Je me rappelle décembre noir À le sentir avec moi Son corps Au beau milieu de la marche populaire J'ai jamais su oublier Pourquoi nous avions tendus la main à cet état Fusionnés par nécessité de se voir Au reflet d'un miroir ... J'ai au fond de mes ombres Quelques pas qui me suivent. Et c'est toi je crois Qui n'as pas pu m'abandonner Même si je ne comprenais pas ton langage. Tu vois, Je te laisse la porte ouverte Au sentir de tes espérances.. Un peuple ne se détruit pas A aimer la différence, Une minorité ne se tue pas A accepter un compromis Mais elle se construit, Et se fait une armure Contre la guerre muette Parce que vivre ensemble
Rend très " puissant" Contre vents et marées Que la vie laisse dériver Sur nos jours d'humanité.