Tu es là, sans un mot juste le silence, le calme Un vide qui emplit les veines tel un poison Une douleur qui poignarde et s’envenime Des mots écorchés à vif qui haussent le ton
Des cris emprisonnés qui fissurent le cœur Des larmes enfouies dans les entrailles Des années de passion qui se meurent Qui se noient dans cette bataille !
Une armure se dresse se consolidant A l’horizon des années de raccommodage Un cœur en patchwork se délavant Servira de couverture d’hiver à d’autres orages !