Il est assis au pied d’une montagne Il se tient la tête entre ses deux mains Son regard vide scrute l’horizon Les traits de son visage son morne
Pourtant le paysage est merveille Le vent caressant, les couleurs chatoyantes La montagne est imbibée de son doux parfum Floral, sucré, boisé ; tiédi par l’or du soleil
Ce personnage à l’air irréel au milieu de cette splendeur Comment en est-il arrivé là sans goûts ? On à envie d’avancer sur ce tapis vert velours, De parvenir jusqu’à lui de lui tendre une main douceur Pour essayer de dessiner un sourire sur ce visage morne.