Mer infinie, tu n’as rien du désert. Si tes dunes se courbent, se délassent à leur gré, Tu es reine d’Espoir: Puissance de Liberté. Offrant de tes couleurs Larges et déployées, De subtiles nuances aux idées nourricières, Tu apportes baisers sous les lèvres des cieux, Aux humbles nécessaires De quelques amoureux. Ton ciel luit de sa nature fière, Empire de l’horizon au règne capricieux; Haute plaine des dieux aux désirs éphémères, Gouvernant tout un monde de hasard et mystère. Paris, toi et tes airs insolents, Guère est comprendre dents en avant. Comment ne pas songer à ces lieux étouffés, Quand futile dans nos villes masque nos vérités, De longues masses utiles, piètres cartons de plomb, Ecrasent la Nature en quête de surface, Se heurtent à des raisons qui sans foi nous dépassent. Tant de rêves ont flambé déjà autour de moi; Qui chauffaient mon cerveau pétrifié de stupeur, Venant à sa rencontre et doucement à mon coeur, La paix sut me faire vivre ma première vraie douceur. Et qu’importe l’étoile qui déchoit à mon corps. Et qu’importe ce qu’elle donne et qu’importe qu’on l’ignore, Je vais droit où la route n’a pas besoin de cible. Je sais droite qu’est la route du bon vieil impossible.